Deviens qui tu veux en imitant les autres...

Découverte [Chaine Youtube] : "Charisma on Command" -> ⚠️ en anglais

**De quoi va-t-on parler aujourd’hui :

D’une chaine YouTube : Charisma on Command. Sur cette chaine, Charlie (avec un prénom comme ça, il était certain que je deviendrais fan !) construit des vidéos de 6 à 17 min en général qui parlent de comportements humains remarquables en société, tels que “faire impression dans un groupe”, “confiance en soi”, “être doué en conversation”, “savoir raconter des histoires”, “leadership”, etc …

Le point fort de ses vidéos : il s’inspire de et analyse des vidéos de personnages fictifs ou publics pour illustrer son point de vue, qu’il convertit en méthodes de 3 ou 5 points concrets que tu peux exploiter directement après ton visionnage. Je vais me servir de cette chaine pour extrapoler sur un point qui m’est cher personnellement : comment simuler qui tu aimerais être pour réussir à le devenir vraiment.**

---

Dans la vie, tu peux être Gabriel Gray, dit Sylar, ou Peter Petrelli 🦹🏽‍♀️

Je ne suis pas un grand fan de séries. En fait si, je peux vite devenir fan, mais j’ai beaucoup de mal à m’y mettre : la montagne que représente la somme d’épisodes à regarder multipliée par le nombre de saisons, me démotive.

Pourtant, je suis abonné à Netflix, comme toi j’imagine, car nous sommes de plus en plus nombreux dans ce cas. Seulement je m’en sers majoritairement pour regarder des films “inspirés de faits réels” (ma catégorie préférée, un jour je t’expliquerai pourquoi) ou des documentaires. Allez, on va dire au pire, des séries d’une seule saison à 5 ou 6 épisodes max, j’y vais ( “They See Us”, ou “Dans Leur regard” en français, m’a traumatisé, c’est un chef d’œuvre. Regarde si tu ne l’as pas vu).

Conséquence très dommageable ; je n’ai pas vu ni Les Sopranos, ni The Wire, ni Breaking Bad, ni ….. Game Of Thrones !!! Mais j’en reparle plus tard…

Par contre, cette aversion aux séries n’a pas toujours été là. Étudiant, certaines m’ont attiré, et avec le recul, je dois dire que ce n’était pas les meilleures (si toi aussi tu as matté “Smallville”, lève la main ☝🏼).

Mais une est largement sortie du lot : Heroes.

Je suis tombé littéralement amoureux de cette série. Au point d’avoir le coffret DVD (yes, je dis encore DVD, tu vas faire quoi ?) de toutes les saisons.

Alors j’ai une faiblesse, je suis fan de super-héros ou héroïnes : pas pour les pouvoirs, mais plus pour la psychologie des personnages, dont celle des Vilains, qui quand elle est bien faite en dit beaucoup sur notre société et notre façon de penser.

Et on peut dire qu’à partir des années 2000, la façon de traiter le sujet des super-héros s’est largement améliorée (Si tu es fan de la trilogie Batman de Nolan, lève la deuxième main ☝🏼, attention y’a un piège !)

Avec Heroes, on est en plein dedans : des êtres humains lambda subissent une évolution génétique qui leur donne un pouvoir (ça sonne fort comme X-men, mais ce n’est pas du tout amené de la même manière. Et tous les personnages ne sont pas beaux, musclés ou super intelligents en portant des collants).

Je n’ai pas trouvé de “résumé” vidéo pour toi, alors je te mets juste le trailer ici. Rien que la musique me RE-fout les poils….

Évidemment, on retrouve les classiques du genre : ils ou elles découvrent leurs pouvoirs et arrivent à composer avec, il y a des gens qui veulent le mal, d’autres le bien, d’autres qui ne savent pas trop ce qu’ils font là…

Mais il y a surtout deux protagonistes, ou plutôt un protagoniste et un antagoniste, dans la saison 1 qui font l’intérêt pour moi de toute la série.

***SPOILER ALERT*** : si 14 ans après tu veux découvrir cette série, attention, je balance des trucs sur la saison 1 en dessous.

L’un veut comprendre, l’autre peut mimer.

En raccourci, le pouvoir de Peter Petrelli est “d’imiter” les pouvoirs des autres : s’il est à côté d’un autre “Hero”, il obtient alors son pouvoir. tout le problème de Peter au début est qu’il ne capitalise pas : il ne peut avoir qu’un pouvoir à la fois et uniquement quand il est juste à côté du Hero en question. Donc au départ, quand tu choisis un personnage que t’aimerais être, tu ne prends clairement pas Peter, trop faible, un peu comme Raphaël dans les tortues Ninja dont je te parlais ici. En plus, Peter a grave le Seum, parce que son frère, Nathan, lui il sait carrément voler ! Seulement plus tard, il apprend à utiliser cette capacité et ainsi à “garder” les pouvoirs des autres, tous en même temps : tu comprends bien que ça devient le meilleur personnage…. Jusqu’à … Vas voir les autres saisons…

Sylar par contre à un autre pouvoir qui mène au même résultat : alors il est difficile à expliquer, et tu ne comprends que plus tard comment il fait, mais il a la capacité de “comprendre” le pouvoir des autres, en observant ce que je pense être le génome d’un autre Hero, et ainsi l’intégrer dans son propre génome ensuite. Le “hic” chez Sylar, c’est que pour observer le génome de l’autre, il doit “fouiller” à l’intérieur de l’hôte, donc par effet de bord : le tuer.

Et je trouve que c’est une superbe métaphore : je t’ai déjà parlé ici de mon expérience entrepreneuriale, où j’ai appris un des célèbres mantras de Startup Land : “Fake It Until You Make It”. J’ai réussi à appliquer ce mantra à mon niveau pour mon entreprise : vendre quelque chose que l’on a pas encore créé, signer un contrat alors que l’on a pas encore de statuts ou ajouter dans mon pitch qu’on était en closing de levée de fonds juste avant d’av…. Ouais non, là on n’a jamais réussi à l’avoir …

Qu’est-ce que permet ce mantra :

Alors avant toute chose, écartons ce qu’elle ne permet pas : A aucun moment la résumer au raccourci “Fake It” représente la méthode, le “Until You Make It” est primordial : si tu n’es pas animé.e d’une volonté sincère de le réaliser, et si tu ne mets pas tous les moyens possibles et imaginables à ta disposition pour y arriver, alors arrête tout de suite. Startup Land est déjà assez pourri de l’intérieur comme ça pour continuer à alimenter ce cliché.

Ce que permet ce mantra, c’est ce qu’on appelle la visualisation : attention, ce n’est pas le pouvoir de l’intention, il s’agit ici de visualiser exactement ce que tu veux ou qui tu veux être, comment est ta vie une fois que tu l’as ou que tu le fais, en imprimant dans ton cerveau le maximum de détails possibles afin de changer ta façon de penser. Et généralement, changer la façon de penser ce que tu penses de TOI, et de tes capacités.

C’est l’exercice que n’arrive pas à faire Peter au début dans Heroes : si je continue la métaphore, il se sent inspiré par une situation, la vit un petit peu et apprécie les émotions ainsi créées. Mais il n’apprend pas à imprimer ses émotions dans son cerveau sur le long terme pour pouvoir jouir encore et encore des effets bénéfiques ressenties. Il ne comprend pas comment développer la plasticité de son cerveau au début, et comment avoir un nouveau mécanisme de fonctionnement. Jusqu’au jour où il comprend, je te laisse le découvrir.

Seulement moi, j’ai passé une bonne partie de ma vie à être Sylar.

Sylar veut tout comprendre parce qu’il ne peut pas ressentir. Comme tu le sais, j’ai fait une psychanalyse pendant 8 ans, que je continue moins intensément aujourd’hui. Cette analyse m’a appris beaucoup, sur moi, mes réflexes, mes modèles mentaux. Mais elle n’a pas réussi totalement à me faire changer. J’avais plus soif de comprendre que de changer. Alors je passais mon temps à décortiquer les situations, les conséquences ou origines de mes actes. Je me transformais en témoin de ma propre vie.

Aujourd’hui, je sais parfaitement t’expliquer pourquoi je fais ci ou ça, mais je n’arrive pas encore à ne plus le faire. Comprendre est déjà un pas vers le changement, on est d’accord, mais rien ne remplacera le fait d’agir. Car comprendre ce que tu fais de mal et pourquoi tu le fais, ça t’aide, mais ça fait encore mal, et potentiellement ça fait mal aux autres, et très souvent, à toi ou aux gens que tu aimes…

Et pourquoi moi je suis resté longtemps dans la phase “compréhension” : parce qu’il y a un fossé entre comprendre et agir différemment ! et ce fossé, c’est une brèche sans fond pour moi, parce que même si je vois parfaitement pourquoi je fais ce que je fais et ce qu’il faudrait que je fasse à la place, je me dis une chose : je ne sais pas COMMENT changer, je n’ai pas les outils et je ne les aurai jamais.

---

Toi aussi tu veux devenir un.e super-héro.ine ? inscris-toi à cette newsletter !

---

Sauf que si toi tu ne les as pas, d’autres les ont.

clique sur l’image pour accéder à la chaine

Et il faut les copier, sans chercher à comprendre.

Au début, tu imprimes tout, tel quel. Plus tu vas le faire, studieusement, plus tu vas développer ton propre “style”, tes adaptations à toi. Tu vas faire le tri entre ce que tu aimes vraiment et ce qui ne te correspond pas.

Mais au début, juste fais-le (ça sonne beaucoup moins bien en français).

Voilà l’immense apport que te fournit Charlie avec sa chaine Charisma On Command : te donner accès rapidement à tous ces outils que des stars dans leurs domaines appliquent au quotidien. Que ce soient des personnages fictifs ou de vraies personnes connues.

Je l’ai dit en intro, les thèmes de la chaine sont essentiellement sur l’interaction humaine, mais tu peux le faire dans tous les secteurs.

DISCLAIMER : Soyons honnêtes entre nous stp : ce n’est pas parce que tu utilises le storytelling de Will Smith que tu DEVIENS Will Smith, ce n’est pas parce que tu as la maîtrise de ta vulnérabilité comme Jennifer Lawrence que tu DEVIENS Jennifer Lawrence. Tu deviens juste ce que tu aimerais être : toi en mieux, selon toi. Et il n’y a aucune obligation à devenir une meilleure version de toi-même, parce que scoop : meilleure version de toi ou pas, tu auras toujours à la fois du bon et du mauvais en toi. Donc si ton objectif c’est de gommer le mauvais, tu n’y arriveras pas, ou tu en généreras d’autre. Moi, je résonne plutôt en projection : est-ce que ça ME ferait du bien, pas aux autres, juste moi si je changeais là-dessus ? Oui, alors go. Est-ce que ça ferait de moi une meilleure personne aux yeux des autres et du monde sans penser à ce que ça m’apporte à moi ? Alors non. Surtout que vu le taff que c’est après de bosser dessus, il vaut mieux que ça te rapporte un bénéfice interne direct, même si t’es seul.e chez toi.

Charlie est excellent, parce qu’il rend l’apprentissage très actionnable : il part d’un ou plusieurs extraits d’une vidéo (série, itw, film, talk show, …), il décortique le comportement de sa cible, développe un peu plus le pourquoi de l’utilité de ce comportement et finit en une phrase par point clé à te donner les moyens de l’appliquer toi-même, maintenant.

Ce n’est pas simple, ce n’est pas magique, ça demande du temps, mais c’est jouable.

Et voici comment.

Mes 5 traits préférés

(et accessoirement ceux sur lesquels j’ai travaillé ou sur lesquels j’essaie encore d’avancer !)

Alors oui, pardon, si tu n’es pas anglophone, ça va être un peu plus dur que d’habitude. Tu peux tester la traduction auto en FR de Youtube, mais généralement ce n’est pas génial. Après, Charlie utilise des mots simples et comme les vidéos sont assez courtes, tu peux les regarder 2x (moi je le fais souvent).

Et j’en profite : Merci infiniment Sikaar de m’avoir fait découvrir cette chaine il y a 3 ans maintenant !

1. How To Be Instantly Likable (Avec Jennifer Lawrence), 10’03:

   La vidéo traite principalement de la capacité à rire de soi. Se tourner en dérision est une arme de destruction massive de timidité. Je t’ai déjà parlé de moi plus jeune, je ne vais pas y revenir, mais on peut clairement dire que j’avais zéro confiance et beaucoup de timidité. Un comportement s’est rapidement développé chez moi : l’auto-dérision. J’arrivais à faire des vannes sur moi assez drôles et assez facilement, ce qui me permettait de ne pas trop lutter contre ma timidité, puisque en fait je me servait d’elle pour créer les vannes. Et ça me permettait de rapidement m’insérer dans un groupe pour plus tard créer d’autres vannes : sur les autres ou sur des sujets en particulier. Le gros problème que j’avais à ce moment-là était que mon auto-dérision était bien trop forte, j’en arrivais presque à m’humilier pour faire rire. Et c’est là ou cette vidéo est importante, Charlie insiste sur le fait qu’il y a une position de départ favorable à l’auto-dérision : si tu ressens de toi que tu es la dernière des mer… dans une situation donnée, ne fait pas d’auto-dérision, parce que tu feras sûrement rire, mais tu te blesseras au moins autant. Pose plutôt des questions, mets toi en mode écoute active ou ris aux vannes des autres que tu trouves marrantes, dans un premier temps, ça suffit. Par contre, si tu arrives dans une situation où tu te sens supérieur.e : intellectuellement, physiquement, culturellement, peu importe : c’est le bon moment pour faire de l’auto-dérision, c’est presque une obligation même, pour te faire redescendre un peu.

2. How To Win An Argument Without Making enemies (Avec Trevor Noah), 12’53 :

   Je suis fan absolu de Trevor Noah. J’aime ses blagues, j’aime son attitude, j’aime son intelligence… (Là par exemple, j’ai utilisé Netflix pour voir son spectacle). Et en plus, il est sacrément beau ! Mais surtout, cette méthode m’a changé la vie. Malgré ma timidité et mon introversion, j’avais un gros syndrome de “Je détiens les grandes vérités générales et immuables sur la vie, laisse-moi t’expliquer”. Et en fait, c’est plutôt fréquent chez l’introverti timide, en tout cas je l’ai remarqué souvent sans que je sache t’expliquer pourquoi. Le jour où j’ai compris que changer de point de vue, se mettre à la place de l’autre, comprendre ce qu’il veut exactement dire avant d’interpréter ce qu’on pense qu’il dit, pour ensuite reformuler ses questions en le mettant face à ses contradictions, ma vie s’est littéralement upgradée. Professionnellement déjà, parce que cette méthode est implacable dans un monde où nous cherchons tou.te.s plus ou moins à justifier notre place (on ne va pas se mentir, même si je souhaite profondément que cela change, le monde du travail est encore beaucoup comme ça non ?). Mais aussi dans ma vie perso : au moins la première étape : redescendre de ses croyances et chercher à vraiment comprendre ce que l’autre dit, ça aide vraiment ton couple à mieux fonctionner (ça et s’excuser quand tu as tort).

3. 3 Habits That Make Bad Boys More Attractive (Avec Thanos), 9’12 :

   Je t’ai menti plus haut. Oui, j’adore les super héros et leur psychologie, mais en vrai, je préfère de loin les Vilains. Quand leur personnalité est travaillée bien sûr. Tu sais, ce moment où dans le film, tu te dis “merde … Il a raison en fait …”. Mes 2 Vilains préférés All-Time, c’est Bane dans la trilogie Batman de Nolan, interprété par l’Excellent Tom Hardy, largement sous-coté, ce mec peut tout jouer, et l’autre c’est Thanos, dans The Avengers, joué (enfin la voix) par Josh Brolin que j’aime beaucoup aussi. Pourquoi ? parce qu’ils ont quelque chose de solaire, de “magnétique” comme le dit Charlie. Et ce magnétisme se décompose en 3 phases selon lui : 1/ leur capacité à être “sans-réaction” face à des évènements inattendus et agressifs, ils gardent complètement leur calme, ce qui leur donne un charisme indiscutable. 2/ Leur manière de surprendre avec des gestes de bonté très rares, c’est comme ton ou ta pote qui fait la gueule et qui est vénère tout le temps dans la bande, le jour où il ou elle sourit et fait un truc cool, on le valorise 10x plus que les autres : c’est injuste si tu veux, mais c’est la vie ! Et 3/ Leur force de conviction, ils croient tellement à leur philosophie de vie que rien ne peut les arrêter et ils réussissent presque à te convaincre des moyens terribles qu’ils veulent mettre en œuvre car tu es séduit.e par leur Cause. Alors évidemment, ce sont des Vilains, à la fin Bane fabrique des tribunaux publics d’exécutions sommaires et Thanos tue 50% de la population de l’univers. J’espère que tu as une autre philosophie de vie ou une autre conviction. Mais Charlie t’explique ici que tu peux aussi utiliser ces outils “pour le bien”. D’ailleurs Morpheus utilise ce genre d’outils. Après… Le bien, le mal …. on peut faire un débat si tu veux, ou tu peux écouter Tyler Durden, un autre qui utilise cette technique… 👊🏼

4. How To Be Nice Without Being A Pushover (Avec James Corden), 11’50 :

   Ça, c’est lié à un facteur prédominant chez moi dont j’aimerais bien me débarrasser, donc j’y travaille. Alors si tu me lis et que tu as été victime de ça de ma part, je m’en excuse. J’admire des gens. Peu. Mais je les admire énormément. Et je parle vraiment d’admiration au sens “fan” du terme. Je t’ai déjà dit à quel point j’étais fier de mes ami.e.s, là on est sur un autre plan : si je vois ces personnes, objets de mon admiration, je perds mes moyens, je me sens très con, j’ai l’impression d’être complètement insignifiant face à eux, je me transforme en enfant qui voit le père Noël, enfin le faux, moi c’est le vrai, enfin pas le père Noël… bon t’as compris. Et ce que j’ai trouvé de mieux pour m’en sortir, c’est le compliment. Très mauvaise solution, parce que j’essaie de faire un compliment à hauteur de mon admiration, et ça doit être atrocement gênant pour la personne “victime” de ce compliment. Parce que juste après : stop ! Je fais le compliment et point, je m’arrête là. Qu’est-ce que tu veux répondre à ça ? Impossible. Et comme je n’arrive pas à m’empêcher de le faire à chaque production de ces personnes, je tombe dans le cycle infernal : Compliment instinctif -> Gêne pour l’autre -> Honte pour moi. Grâce à cette vidéo, j’ai un peu changé, après chaque compliment, j’essaie de faire un twist en finissant sur une vanne. Et quand je ne m’emporte pas trop à essayer de faire un sketch complet là où une vanne d’une ligne suffit, ça marche !

5. Game of Thrones: How Power Really Works (Avec Tyrion Lannister), 11’02 :

   Je te l’ai dit, je n’ai jamais vu Game Of Thrones. Mais si je regardais, je sens que Tyrion serait un de mes personnages préférés. Ici il est question de “Re-framing” (Recadrage). Alors à part pour te la raconter de connaitre ce terme, ça veut dire quoi le Re-framing ? C’est en gros ce que tu utilises comme technique pour manipuler tes gosses (je dis “tu” pour pas dire “je”, parce que je n’assume pas). Exemple : “Papa, tu préfères qu’on joue aux Barbies ou aux Sylvanians ?” (sachant que dans les deux cas, je dois les faire parler et qu’au bout de 15 min, j’ai la tête qui éclate), “Et si on allait plutôt faire du roller dehors, tu sais tu m’en parles souvent ?” “OOUUUAAAIIISSSS”. Ou encore : ta fille fait un “grand jeté” à la Ballerina, mais se réceptionne très mal et pleure, et toi : “Attends …. tu as vu ce que t’as fait là ???? C’est complètement dingo, tu as vu à quelle hauteur tu as fait ton grand jeté ???? C’est OUF ! “ -> *pleurs cessent instantanément*. Le Re-framing, c’est ça : changer le cadre de la situation pour permettre de ré-orienter le sujet. Soit tu commences avec un ton qui n’est pas celui des personnes à qui tu parles et tu t’adaptes en prenant leur ton à elles, soit tu utilises les reproches que l’on te fait pour les retourner contre les autres, soit tu ajoutes des options dans une liste qui semblait fermée. Et Tyrion est un champion dans le domaine, en tout cas de ce que j’en vois dans l’extrait !

---

Partage ce post à quelqu’un qui selon toi aurait besoin d’apprendre une de ces astuces, mais ne lui dis pas comme ça hein !

---

Voilà pour aujourd’hui ! N’hésite pas à explorer la chaine pour voir si d’autres traits de comportements t’intéressent plus que les vidéos que je te suggère. et dis-moi ici ou par mail le personnage ou la personnalité qui t’impressionne le plus, que j’aille lui faire un compliment gênant !

Excellent WE à toi 🖐🏼

---

P.S. 1 : et oui, comme tu le vois, nous sommes samedi, tu n’as pas reçu mon email hier, parce que comme je t’avais prévenu, si le taux d’ouverture est mauvais, je m’autorise à changer de jour ou d’heure, je teste donc le samedi matin, comme ça, parce que je n’ai jamais essayé le WE.

P.S.2 : tu as donc compris que le taux d’ouverture est mauvais. Et même si le jour et l’heure peuvent être une explication, je pense qu’il y a autre chose. Mon intuition me dit qu’avant tu en avais marre de me lire tous les jours, mais j’avais tout de même en 1 mois créé une habitude chez toi, une récurrence qui te faisait instinctivement cliquer sur mes mails. Là, je sens que j’ai mis trop de distance entre nous : tu m’oublies. C’est le jeu, mais ça me rend triste. Je vais donc ajouter un mini-mail intermédiaire, pour l’instant le mercredi : dans ce mail, il y aura juste un “marché-parlé” comme ici, d’une 10 aine de minutes, avec quelques lignes pour expliquer de quoi je parle dedans. En espérant ainsi que mon cœur se rapproche de tes yeux !