Nos émotions guident nos choix, qu'est-ce qui guide nos émotions ?
Découverte [PODCAST] : "Émotions"
**De quoi va-t-on parler aujourd’hui :
D’un podcast, Émotions, dont chaque épisode traite d’une émotion et explique pourquoi et comment elle se crée.
Je vais te parler particulièrement d’angoisse/anxiété, de confiance en soi et de nostalgie, comme d’habitude : tout n’est pas à jeter dans une émotion qui semble négative, tout n’est pas à garder dans une émotion qui semble positive. **
Tu aimes ça, toi, le métro, ou le train en général ? 🚆
Perso, j’adore, c’est mon moyen de locomotion préféré. Je ne sais pas vraiment définir pourquoi, certainement un ensemble de choses : le rythme me berce, je trouve que c’est le mode de transport le plus “doux” qui existe. Ce qui induit que je peux lire, travailler, regarder des vidéos sans avoir mal au crâne.
Et surtout, j’aime cette parenthèse : quand je suis dans les transports, et le moins malade possible, j’ai la sensation que le temps s’arrête. Même si je dis que je peux y travailler, finalement tu ne captes pas toujours, donc il y a cette espèce de justification naturelle à ton cerveau qui signifie : “hey, là on a pas trop le choix que d’être en pause dans ta to-do, ta charge mentale et ton stress ou ta pression : tu ne peux rien faire qu’attendre que ce moment passe”. Oui on se parle avec mon cerveau… Pas toi ?
Je ne suis jamais autant dans le moment présent que dans un train.
Seulement, j’ai un ami pour qui ce n’était pas du tout le cas.
Cet ami rencontrait les plus grandes angoisses dans des lieux clos, des lieux bondés ou des lieux inconnus. Une sorte de mélange d’agoraphobie/claustrophobie/phobie sociale.
Mais à un grand niveau, c’est à dire que ça lui provoquait des crises d’angoisse ou de panique.
Je ne sais pas si tu en as déjà vécues, moi ça m’est arrivé peu souvent mais quand même : c’est terrible comme sensation ! Ton souffle se coupe, ton regard se trouble, tes jambes flagellent, ta pensée est orientée uniquement sur le fait de disparaitre, maintenant, ou alors que le monde s’arrête ou encore que tu puisses appuyer sur off. Rien ni personne ne peut t’aider à part toi, ce que tu connais de ta respiration et de tes pensées.
Comme je le disais, j’en ai vécu peu. Cet ami en vivait quotidiennement. QUO-TI-DIEN-NE-MENT !!! Après une que je vivais, j’avais l’impression d’avoir couru un marathon en termes de fatigue. Comment pouvait-on gérer ça tous les jours !!!
Cet ami ne pouvait plus allez à la fac plus jeune, il essayait d’y aller au moins une fois à par semaine, juste un cours, pour tenter de se réhabituer, mais partait souvent dès la fin de l’heure.
Cet ami qui venait d’emménager à Paris se trouvait dans l’incapacité totale de se déplacer plus loin que son quartier, et si jamais tu osais le mettre dans un métro pour aller à plus de 5 stations de chez lui, c’était comme si tu le mettais sur une ile du pacifique sans vivres et sans outils en lui disant : “allez, rentre chez toi maintenant !”.
Je me rappelle, une fois je lui avais proposé d’aller chez mon père qui était au bout de la ligne A du RER, il m’avait dit oui une semaine avant, et depuis cette réponse, chaque minute de chaque heure de chaque jour était un supplice qui hantait son esprit, jusqu’à m’appeler au bord des larmes le jour J pour me dire qu’il annulait.
Et évidemment, ce que ton émotion génère ne se limite pas à ton cerveau, je le disais plus haut, chez lui cela occasionnait des troubles physiques liés au stress, mais aussi des troubles gastriques, musculaires, osseux…. Tu vois quand tu passes un exam’ ? bah multiplie par 1000 et imagine ça tous les jours.
Pourquoi je peux si bien te l’illustrer aujourd’hui ?
(ouais je m’auto-jette des fleurs 💐)
Parce que j’ai appris avec lui, à force de parler ensemble, de tenter maladroitement de le rassurer, de l’accompagner dans des petits trajets en train, de lui montrer que j’étais là, qu’il pouvait compter sur moi alors que je ne savais absolument pas comment je pourrais gérer une de ses crises d’angoisse, à force de tout ça, j’ai réussi à mettre une certaine empathie en place et comprendre ce qu’il pouvait ressentir.
A force de faire des trajets en voiture sur autoroute, dont il avait horreur, et de trouver les points positifs après chaque voyage, on a fini ensemble par avancer.
Et je parle au passé, parce qu’aujourd’hui, même si des traces sont encore là, je suis heureux de voir à quel point il a su, avec de l’aide mais à la force de sa volonté, sortir de ces émotions qui dictaient sa vie pour avoir une liberté d’action qu’il n’avait jamais connu auparavant.
Mais il lui aura fallu 12 ans pour y arriver.
Je lui ai déjà dit, mais je sais qu’il me lit alors j’en profite encore une fois : “Je suis si fier de toi, j’admire tellement ton courage pour ce que tu as réussi à faire”
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Plus tu es convaincu.e de ce que tu penses, plus tes émotions sont fortes
Aujourd’hui je veux te parler de ce podcast, parce que j’aurais aimé l’entendre il y a 12 ans. J’aurais compris beaucoup plus de choses plus vite sur l’angoisse de mon ami, mais aussi sur d’autres émotions.
Plus tu décortiques une émotion, plus tu te rends compte de comment elle est générée et surtout par quoi elle est générée.
Une émotion n’arrive pas comme ça, venue de nulle part et tu dois vivre avec. Et contrairement à ce que l’on croit, ce que je croyais moi avant, ce n’est pas non plus un fait extérieur qui génère une émotion. La seule chose qui génère telle ou telle émotion, c’est ce que tu penses de ce qui arrive.
Alors ce n’est pas dans ce podcast que tu apprends à changer ta manière de penser, c’est plus avec le podcast que je te partageais ici que tu peux trouver ce genre d’aide, mais dans ce podcast Émotions, tu apprends à comprendre les émotions en elles-mêmes. Et je l’ai déjà dit, pour moi comprendre est la première étape nécessaire et obligatoire pour agir.
Comment sont structurés les épisodes :
ils se divisent généralement en 2, une partie qui pose le problème : on définit une émotion, on a souvent un témoignage d’une personne lambda qui parle de sa propre expérience puis intervient un.e expert.e qui définit scientifiquement l’émotion. et une partie qui tire des pistes : comment se servir de cette émotion pour ton bien, ici il y a généralement un nouveau témoignage d’un.e inconnu.e mais cette fois qui a évolué avec son émotion et de nouveau le.a même expert.e ou un.e nouveau.elle qui explique les pistes souvent mentales pour se servir de l’émotion comme une force.
Mes épisodes préférés :
Alors tu vas voir qu’on reste dans les mêmes thèmes que d’autres mails, mais je t’invite vraiment à aller sur la page du podcast et de cliquer sur l’émotion qui te parle le plus en ce moment : un épisode prend entre 30 et 50 minutes.
😨 L’angoisse et l’anxiété : peut-on bien vivre avec ?
C’est directement lié à l’histoire de mon ami au-dessus. Il m’avait dit un jour à quel point ses parents étaient dans l’incompréhesnion de son comportement, et que parfois, ils lui disaient même que c’était dans sa tête tout ça, que c’était qu’une question de volonté… Dur… Et pour dire la vérité, des fois je me disais moi-même : “mais non… C’est pas possible qu’il pense/ressente ça pour de vrai…”. Dans cet épisode, l’exemple de Chérine m’a beaucoup fait penser à lui. Et dés que je l’ai écouté, j’ai envoyé un message à mon ami en disant : “si seulement tes parents avaient pu entendre ça avant …”. Chérine m’a ému au sens où toutes les petites victoires qu’elle raconte sur ses crises d’angoisse en cours, chaque pas qu’elle fait pour se sentir mieux et son optimisme me rappellent des souvenirs … Si jamais dans ta vie tu t’es senti.e angoissé.e, écoute cet épisode. De plus on apprend la différence entre anxiété et angoisse, en résumé : l’anxiété est liée à une chose précise : demain tu dois passer ton permis de conduire, tu peux être anxieux.se, alors que l’angoisse est plus traite : elle est diffuse, c’est un sentiment général qu’on a du mal à cibler … Ce qui explique la difficulté pour s’en débarrasser.
🥺 La nostalgie est-elle vraiment un frein pour avancer ?
Je suis un grand nostalgique. Mais pas au sens dépressif, pour ça j’ai d’autres sujets ! J’aime me souvenir. Quand ça m’arrive, très rarement, je suis hyper ému de repasser devant mon école primaire. J’aimerais beaucoup retourner en vacances dans la ville où j’allais quand j’étais ado alors qu’elle n’a rien d’exceptionnelle (si tu connais La Franqui, tu sais de quoi je parle), j’aime parler du passé ou retrouver des vieux vêtements. J’ai une mémoire olfactive peu développée, mais comme c’est la mémoire la plus efficace, elle agit seule que tu le veuilles ou nom, donc quand j’arrive dans le village où vivaient mes grands parents, je sens encore l’odeur de l’usine à bois et tout de suite des tonnes de souvenirs m’emplissent (si tu connais Prémery, tu sais de quoi je parle).
Et apparemment, la nostalgie est bonne si tu y associe un sentiment positif qui te fait du bien. Mais pas un sentiment positif de “c’était mieux avant”. Je connais par cœur le premier couplet de “Qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu” depuis que j’ai 12 ans, je trouve encore ce morceau incroyablement moderne et NTM a révolutionné le Rap, mais tu ne me ferras plus écouter “l’argent pourrit les gens” malgré la puissance du morceau, il est devenu inaudible musicalement : parce que non, le Rap, c’était pas mieux avant, c’était différent.
Et en parlant de musique, dans cet épisode, le responsable des programmes de la radio Nostalgie témoigne et explique comment il constitue les playslists de sa fréquence FM dont l’audience grimpe depuis 2 ans. En résumé : le public cible de Nostalgie a 50 ans. Nous avons tous.tes un pic de nostalgie sur notre période 13/30 ans (la période la plus propice à nos premières passions, nos premières émotions intenses), donc il calcule pour l’année X, quels tubes étaient à la mode sur la période 13/30 ans de ses auditeurs.trices actuels de 50 ans , et il créé la playlist adéquate (en gros, si tu as 50 ans en 2021, tu vas entendre sur nostalgie ce que tu adorais entre 1984 et 2001… Après, ne rêve pas, tu n’entendras jamais “Le Crime Paie” sur Nostalgie).
😎 La confiance en soi : comment peut-on apprendre à la ressentir ?
C’est cool parce que cet épisode me permet de te parler de quelqu’un que j’adore et cela fait longtemps que j’attendais l’occasion de le faire : tu connais Navo ? Navo c’est le bras dr…… Ok, t’en as marre hein que je te parle de lui ? Promis après j’arrête. C’est juste qu’il est intervenu dans cet épisode, vu le sujet et si tu as lu mon mail à son sujet, tu sais pourquoi. Dans cet épisode, on va décortiquer ce qui fait que tu as confiance en toi ou non, et comment l’obtenir.
Alors il y a plein de recommandations, de techniques dans ce podcast pour y arriver, mais je vais me focaliser dans ces quelques lignes sur ce qui moi me touche le plus : comment inculquer ça à tes enfants dés leur plus jeune age ? En tant que papa d’une petite Charlie de 6 ans (aujourd’hui !!!! 🥳), ça me touche tout particulièrement. Dans cet épisode, il a y a le témoignage de Navie, une amie d’enfance de Navo (ouais ça fait vachement village “schtroumphs”, mais y’a une explication à ça qui est détaillée dans le podcast je crois) qui explique comment la mère de Navo a joué un grand rôle dans cette confiance. Navo raconte que sa mère, convoquée un jour par le directeur de son collège suite à une de ses bêtises en classe, rit et répond après les remontrances du directeur : “Oh ça va, c’était drôle non ? Vous savez, un jour vous payerez pour aller écouter ses bêtises !”. Culottée non ? Mais vrai. Est-ce que ça veut dire qu’il suffit d’avoir des parents encourageant pour faire une carrière dans la comédie : non. Mais avoir ce type de parent aide, fondamentalement, dans la construction de ton estime de toi.
Et du coup, Navie s’en inspire pour son fils, auprès duquel, tous les soir avant de dormir, elle lui dit 3 choses dont elle est super fière chez lui, des choses précises, concrètes. Résultat, son fils est complètement détente, il ne savait pas lire au milieu du CP, sa mère angoissait un peu et il lui a répondu : “non mais attends maman, ça va venir t’inquiètes ! il suffit que je m’y mette et ça passera !”. 3 semaines après, il lisait très bien. Maintenant, tu sais ce que j’essaie de faire un maximum de fois le soir , après avoir raconté l’histoire de Charlie !
J’espère que tu trouveras le temps ce WE d’écouter au moins un épisode de ce podcast, ne serait-ce que pour comprendre ce que tu ressens, ou comprendre ce que celles et ceux que tu aimes ressentent.
Mon ami ne peut toujours pas prendre un métro seul jusqu’à Porte de Vanves sans avoir une pointe d’angoisse, mais depuis qu’il a compris ses émotions, son parcours a été énorme.
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Je te souhaite un magnifique WE et à la semaine prochaine !!! 👋🏼